La parade de la Mer Plastique

LUNDI 3 AVRIL | 12h | Campus Belle-Beille 

Création plastique et chorégraphique, parade artistique déambulatoire | Tout public

Illustration mer de plastique
© Nora Houguenade

ARTISTES  :

Projet encadré par l’artiste chorégraphe Tidiany N’Diaye – Compagnie Copier Coller 

RÉSUMÉ du projet : 

Des étudiant·es de l’Université d’Angers et de l’Université de Nantes, amateur·ices ou pratiquant·es occasionnel·les, ont été convié·es à participer à trois week-ends d’ateliers chorégraphiques et une semaine de création de costumes. Mené·es par l’artiste chorégraphe Tidiany N’Diaye, ils/elles ont travaillé, au travers de cette création participative pluridisciplinaire, à la réalisation totale de trois parades artistiques. 

Parades  :  

  • Lundi 03 avril à 12h : Festival SPECTACURIEUX – Angers 
  • Jeudi 13 avril : en amont du spectacle Mer Plastique – Nantes 
  • Vendredi 26 mai : Festival FAUVES – Nantes 

Tidiani Ndiaye est artiste compagnon du TU-Nantes. Autour de son prochain spectacle, Mer Plastique, il imagine une création participative où la matière du costume de plastique et la chorégraphie se joignent dans l’espace public, se font écho entre la sonorité de la matière, et la création dansée. 

Ces trois parades sont proposées en lien avec le spectacle « Mer Plastique » de Tidiany N’Diaye. Plus d’informations.

Résumé du spectacle : 

Dans Mer Plastique, une procession d’étranges créatures entièrement couvertes d’ordures semble vouloir nous prévenir : si nous continuons à ingérer des microparticules de plastique, nous finirons par devenir plastique nous-mêmes. Chorégraphe à cheval entre Angers et Bamako, Tidiani N’Diaye nous alerte sur le sort des malien·nes qui subissent l’invasion de cette matière dans leur pays. 

« Pour les jeunes maliens que nous étions, jouer au milieu des ordures n’avait rien de triste. Les décharges formaient de belles montagnes colorées pleines de pièges qu’il fallait éviter. » Le plastique est tellement ancré dans le paysage de Bamako, ville d’origine de Tidiani N’Diaye, qu’il lui est impossible de le dissocier de ses souvenirs. Décharges à ciel ouvert, montagnes de détritus, rivières de plastique : les paysages qu’il a en tête lorsqu’il pense au Mali sont aussi ceux-là. Pour Mer Plastique, le chorégraphe joue avec cette vision chamarrée de son enfance, et jonche la scène de sculptures et d’installations en détritus, plus douces que terrifiantes. Dans cette pièce, initialement pensée comme une partition déambulatoire dans l’espace urbain, cinq danseur·euses paradent dans des costumes-de-canettes et des costumes-poubelles dessinés par Silvia Romanelli. Cette métamorphose de l’humain en matière plastique met l’accent sur le sort des populations africaines vivant proches des déchèteries sauvages, et condamnées à respirer les vapeurs toxiques des déchets brûlés. Par son travail artistique, comme les actions menées avec son association Copier Coller, Tidiani N’Diaye lance l’alerte et s’impose comme un bâtisseur de ponts, bien solides cette fois, entre Angers et Bamako.